Maison de Santé Universitaire (MSU) à Cheverny...

Octobre 2025

La Maison de Santé pluridisciplinaire : une dynamique d'avenir
Maison de Santé Universitaire (MSU) à Cheverny
L'histoire de la médecine à Cheverny et Cour-Cheverny à partir de l'après-guerre a été marquée par deux figures locales : les docteurs Jean Grateau et Georges Benoistel, reconnus pour leur dévouement à leurs patients.

On les appelait "Médecins de familles"
Après la guerre, Cheverny comptait 850 habitants et Cour- Cheverny 2 100 habi­tants. En plus de nos deux médecins géné­ralistes, Jean Lesage, kinésithérapeute, était également installé à Cour-Cheverny. Leur patientelle s'étendait naturellement aux communes voisines.
Leurs journées de tra­vail commençaient tôt le matin pour se ter­miner tard le soir avec les visites à domicile.

Patrice Duceau se souvient de Jean Grateau
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« Le docteur Grateau racontait que l'hiver, il lui arrivait de boire un bol de soupe en soignant une grand-mère dans une ferme de Fontaines-en-Sologne à 21 h et de finir sa journée à Cormeray chez un autre patient en regardant Guy Lux à la télévision tout en engloutissant une part de fromage...
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En 1963, j’avais une quinzaine d'années. L'été, aux Ponts d'Arian (près du château de Villesavin), les adolescents de l'époque se baignaient dans le Beuvron. L'exercice favori consistait à sauter du pont dans un trou d'eau assez profond, en contrebas. Je me souviens d'un épisode qui m’a marqué : en plongeant du pont, un de nos copains, (Jean-Pierre Bigot), se cassa le bras en sautant à côté du trou d'eau. Nous étions à bonne école, mon copain Jean-Mary et moi : mon père, Roger Duceau était capitaine des pompiers et le père de Jean-Mary, également pompier, était le docteur Grateau. Nous avions présente à l'esprit la phrase inscrite sur leur casque : "Courage et dévouement". Notre devoir était donc de secourir au mieux notre ami... Nous avons chargé notre "bras cassé" à l'arrière de ma mobylette, bien attaché à moi. Jean-Mary (futur docteur), juché sur sa propre mobylette, soutenait le blessé en roulant de concert pour éviter qu'il ne s'évanouisse. Nous arrivâmes ainsi jusqu'au cabinet du docteur Grateau. Il plâtra notre ami du poignet jusqu'à l'épaule et deux heures après, nous repartions. Pas d'ambulance, pas de pompiers, pas d'anes­thésie, pas de scanner, pas d'IRM, pas de bloc opératoire... Une médecine d'urgence en "circuit court"...
C'était une autre médecine que celle que nous connaissons aujourd'hui. On apprenait vite, faute de moyens, à intervenir sur le terrain avec ses connaissances pour tous types d'interventions en urgence. Jean Grateau a pratiqué plus de mille accouchements, a arraché des dents, a posé trente points de suture suite à un coup de tronçonneuse... Le principe de précaution n'existait pas dans la loi et personne n'aurait pensé à faire un procès à son médecin... La population leur était recon­naissante pour leur dévouement et leur dispo­nibilité. Ils étaient respectés au même titre que le maire, l'instituteur, le gendarme, le pompier, le curé... Pour le patient, la "reconnaissance suprême" se manifestait quand le médecin de famille acceptait d'être le parrain du dernier né. Jean-Mary Grateau me disait avoir ainsi une dizaine de filleuls ».
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De nouvelles pratiques, une nouvelle orga­nisation, de nouveaux médicaments
Dans les années 80 arrive une relève de jeunes médecins avec la création de deux cabinets à Cour-Cheverny : l'un avec les docteurs Jollivet et Cottin et le second avec les docteurs Jean- Mary Grateau et Claudie Merlette, remplacée par Brigitte Collard en 1992.
Comme leurs aînés, ils gardent une grande amplitude de travail. Ils n'hésitent pas à visiter, même la nuit si nécessaire, leurs malades. La technostructure bureaucratique va progres­sivement avoir raison de ces pratiques. Le temps à remplir les papiers de contrôles et de statistiques pour la Sécurité sociale va en décourager plus d'un...
Pour pallier cela, deux phénomènes vont bousculer les habitudes :
- la création du Samu (le 15), en 1980/81 par le docteur Hennequin, médecin des pompiers à Blois en plus de son poste à l'hôpital. Il développe la médecine urgentiste à l'hôpital de Blois.
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Patrice Duceau nous précise : « Jean-Mary Grateau était aussi médecin des pompiers de Cour-Cheverny avec mon père Roger Duceau, capitaine du Centre de secours. Je les revois encore jettant les bases de ces nouveaux services sur le territoire. Mon père, gara­giste, était le responsable des dépannages sur l'autoroute via le GARD41 (Groupement d'assistance routière et de dépannage) qu'il avait créé avec le docteur Hennequin et le directeur de l'autoroute à Blois ».
- le deuxième sujet fut le lancement de médi­caments plus préventifs sur les maladies cou­rantes comme les ulcères, le cholestérol... On anticipe davantage dans le suivi des diabètes, de l'hypertension, des infarctus...

Regrouper les moyens et les compétences
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La médecine bougeait et Jean-Mary Grateau réfléchissait avec ses confrères à mieux s'or­ganiser, à être plus réactif, à être plus près des malades. Au final à simplement mieux répondre aux besoins de l'époque. Il s'enga­gea pleinement dans un projet de cabinet médical et toute la population fut invitée à des réunions qui se sont avérées stériles entre les politiques, l'ARS, la Région, le département... pour trouver des solutions à ce que l'on appe­lait déjà "les déserts médicaux". Ce qui n'était pas le cas dans nos deux villages déjà bien pourvus en professions médicales et para-médicales. Une dynamique encourageante pour les nouveaux arrivants éventuels...
Mal conseillé, Jean-Mary Grateau "jeta l'éponge" avec regrets. La flamme du projet de Maison médicale a été mise un temps en sommeil. Elle fut ravivée en 2007 avec l'arri­vée d'une jeune stagiaire interne à Tours, qui préparait sa thèse pour 2008 : Cécile Renoux.
Maison de Santé Universitaire (MSU) à Cheverny

Jean-Mary Grateau lui ouvrit sa porte, mais surtout la clé de son bureau un, puis deux jours par semaine. Le tandem fonctionnait bien sur des valeurs communes de la médecine du moment et les qualités pédagogiques de Jean-Mary pour enseigner aux jeunes méde­cins faisaient plaisir à voir. Cécile Renoux, jeune médecin de 28 ans, commençait à voir l'avenir se profiler pour elle autour du bassin de vie de Cheverny.
Le docteur Brigitte Collard partageait son cabi­net médical avec Jean-Mary Grateau. Son départ en 2013, peu de temps avant la retraite de Jean-Mary Grateau (2015), incita Cécile Renoux à réfléchir à la possibilité de relancer l'idée d'une Maison médicale. Elle prit contact avec Yves Antier, maire de Cour-Cheverny et avec Bernard Sinet, maire de Cheverny en vue de trouver un local sur l'une ou l'autre com­mune, sachant qu'au final, cette implantation profiterait à la même population de patients.
Bernard Sinet, qui avait l'intérêt de son village chevillé au corps, lui dit : "Nous n'avons pas les moyens de vous perdre" (1).
En mai 2015, Bernard Sinet, Cécile Renoux et ses consoeurs Ludivine Barbeau et Jeanne Moussu ouvrent la Maison de santé universi­taire de notre territoire commun (2).
Jean-Mary Grateau, après avoir formé Cécile Renoux et Jeanne Moussu, fera des rempla­cements durant un an avant de nous quitter en 2015...
En 2022, la Maison de santé universitaire a été agrandie (sauf le parking) pour accueillir deux médecins supplémentaires (3).

La dernière arrivée à la Maison de santé
Émeline est une infirmière IPA (Infirmière en pratique avancée). Elle a fait ses armes en tant qu’infirmière libérale en petite Beauce. Après la période Covid, elle décide de se mettre en « mode projet » en préparant un Master de sciences-infirmière. Elle se met à la recherche d’un cabinet médical à proximité de médecins qui partagent ses valeurs et son engagement. Elle intègre la Maison de santé à Cheverny en janvier 2025.
Sa mission : alléger la charge des méde­cins de certaines pratiques bien définies et avoir une expertise avec ces derniers et les patients. Renouveler les ordonnances des pathologies chroniques...

Les effectifs de la Maison de santé universitaire (source 2023)
- 6 médecins + 1 interne ;
- 3 infirmières + 1 infirmière en pratique avancée ;
- 1 secrétaire + 1 secrétaire assistante médicale.
Les professionnels médicaux et paramédicaux à Cour-Cheverny
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- 1 médecin ;
- 2 infirmiers ;
- 2 kinésithérapeutes ;
- 3 sages-femmes ;
- 2 orthophonistes ;
- 3 psychologues ;
- 1 podologue ;
- 1 diététicienne ;
- 1 dentiste ;
- 1 ostéopathe ;
- 1 ergothérapeute ;
- 1 psychothérapeute ;
- 1 assistante de vie ;
- 1 service à la personne ;
- 1 hypnothérapeute.
Soit 35 professionnels, auxquels s'ajoutent l'équipe de la pharmacie et, depuis peu, un opticien.
À noter qu'il y a aussi 35 artisans à Cour- Cheverny : l'activité médicale locale serait-elle devenue une économie nouvelle ?

Vers une plus large mutualisation de la médecine locale
Cécile Renoux nous précise que la Maison médicale implantée géographiquement à Cheverny est au service des villages alentour. Dans cet esprit, sa mission globale, avec le futur site de Cellettes est de créer une synergie associative gérée par une présidente (médecin) et une coordonnatrice pour les deux sites (Florence Calloux, infirmière à Cellettes). Cette organisation permettra, à l'horizon fin 2026, de faciliter, avec un logiciel commun, une gestion plus sereine des urgences.

Entretien en août 2025 avec Joël Rutard, maire de Cellettes
Joël Rutard : « Il aura fallu attendre que l’argent public se fasse de plus en plus rare pour qu’enfin, sur des sujets aussi importants que la santé, on s’aperçoive que l’on peut mutualiser beaucoup de services entre communes voisines ».
Des propos qui ont résonné positivement auprès des instances médicales régionales mais surtout aux oreilles de Cécile Renoux qui, comme le rappelle Joël Rutard, fut l’élément déclencheur du projet.
Le projet technique de Cellettes sera important pour sa population (2 800 habitants), comparable à la population de Cour-Cheverny.
Cellettes ne compte que deux médecins généralistes : le docteur Jean-Philippe Grandon qui, à 76 ans, exerce encore à mi-temps l’après-midi et le docteur Virginie Samin.
Le projet est engagé sur un emplacement de 500 m2 pour un budget de 1,6 M€ hors taxes. À cela s’ajoute le projet de trois kinésithérapeutes (projet privé) qui investiront 1,3 M€.
Le site de Cellettes hébergera l’activité de plusieurs médecins généralistes, 2 dentistes, 4 infirmières, 1 gynécologue, 1 ostéopathe, 1 orthophoniste.
Ce projet, Joël Rutard et ses adjoints l’ont pensé depuis presque 10 ans avec différentes options qui n’ont pas eu de suite.

Ce dossier a pour but d’informer les habitants de nos villages sur une des préoccupations majeures de notre époque : comment serons-nous soignés dans un proche avenir ?
La Grenouille remercie toutes ces belles personnes rencontrées qui nous apportent leur courage, leur énergie et leurs compétences au service de cette noble mission qui est de veiller à notre santé.

P. D. 

(1) Voir La Grenouille n° 22 de janvier 2014 : « La Maison de santé universitaire sur les rails ».
(2) La Maison médicale a été inaugurée officiellement le 3 juin 2015. Voir La Grenouille n° 28 de juillet 2015.
(3) L’extension de la Maison médicale a été inaugurée officiellement le 27 octobre 2022. Voir La Grenouille n° 58 de janvier 2023.


La Grenouille n°69 - Octobre 2025

Janvier 2023

Un renfort médical bien venu
Maison de Santé Universitaire (MSU) à Cheverny
Le 27 octobre dernier a été inaugurée l’extension de la Maison de Santé Universitaire de Cheverny.
Cet équipement avait été créé grâce à la volonté de Bernard Sinet, maire de Cheverny de 1977 à 2014, décédé récemment et à qui hommage a été rendu, et des docteurs Cécile Renoux et Ludivine Barbeau. Inauguré en 2014, il a permis d’assurer depuis cette date l’activité de trois médecins généralistes et de quatre infirmières.
La municipalité actuelle a poursuivi le développement de cette structure, et l’extension de 123 m2 a permis à deux jeunes médecins, Astrid Tabonne et Clément Pellerin-Jouanneau, de s’y installer début janvier. Ils ont une bonne connaissance du territoire car ils exerçaient déjà sur le site en tant que remplaçants. Un autre professionnel de santé dont le profil n’est pas encore défini pourra également s’installer dans un local actuellement disponible.

Nos communes sont bien dotées
C’est une bonne nouvelle pour nos concitoyens de voir que huit médecins généralistes sont présents sur nos deux communes (5 à Cheverny et 2 - bientôt 3 - à Cour-Cheverny),
surtout quand on sait que la plupart sont jeunes, que la démographie médicale de la Région Centre Val de Loire est faible sur la plupart de ses territoires (et particulièrement en zone rurale) et que d’autres professionnels de santé sont à notre disposition dans les deux communes.

P. L.  

La Grenouille n°58 - Janvier 2023


Juillet 2014

La maison de santé universitaire (c’est son nom officiel), située ancienne route de Romorantin, a été inaugurée le 3 juin dernier.
Maison de Santé Universitaire (MSU) à Cheverny
Inauguration de la Maison de Santé Universitaire

À cette occasion de nombreuses personnalités étaient présentes : les maires de nos deux communes, bien sûr, mais aussi ceux qui ont été les « fers de lance » du projet : Bernard Sinet, ancien maire de Cheverny, et le docteur Cécile Renoux. Ces derniers ont rappelé, pour le premier, les différentes étapes de l’élaboration de ce projet et, pour la seconde, le fonctionnement de cette maison qui se veut pluridisciplinaire : trois médecins et deux infirmières exercent actuellement dans ces nouveaux locaux qui sont destinés à recevoir d’autres professionnels de santé et notamment des étudiants en médecine (la maison peut être facilement agrandie selon les besoins). 
Pour les gardes et les permanences, la maison médicale de Cheverny est rattachée à celle de Contres. Cet équipement était nécessaire et attendu. Le lien avec la faculté de médecine de Tours permettra de contribuer, sur le terrain, à la formation des étudiants désirant exercer la médecine en tant que généralistes. À Cheverny et Cour-Cheverny la relève est donc assurée.

Le Héron - La Grenouille n°28 - Juillet 2015


Janvier 2014...

Après l’ouverture de la Maison de Santé Pluridisciplinaire (MSP) de Contres, début décembre 2013, ce sera au tour de la Maison de Santé de Cheverny d’ouvrir ses portes, en principe fin 2014. 

Maison de Santé Universitaire (MSU) à ChevernyLa MSU de Cheverny sera un satellite de la MSP de Contres, c’est à dire incluse dans le programme des tours de garde le week-end (avec l’accord de l’Agence Régionale de Santé – ARS -), plus une antenne universitaire. 

La Grenouille a déjà consacré des articles sur les MSP (voir notamment le n°8) et, poursuivant sur le sujet, elle a rencontré Bernard Sinet, maire de Cheverny, qui s’est exprimé sur cette réalisation communale.

Bernard Sinet : « C’est en assistant à une réunion organisée en 2007 par l’association « Santé Organisation Senior » (créée à Cour- Cheverny en 2006), dont l’objet était de susciter la construction d’une MSP, que j’ai été sensibilisé au problème de la démographie médicale et des difficultés prévisibles dans un proche avenir, de maintenir un exercice de la médecine libérale en milieu rural dans de bonnes conditions. Nous avons alors décidé, en conseil municipal, de mettre à disposition un terrain de 5 000 m2 sur le territoire de la commune pour faciliter la réalisation de ce projet ». Dans le même temps, la commune de Cour- Cheverny étudiait les possibilités de réalisation du projet avec la SEM « 3 Vals Aménagement », mais à l’époque aucun consensus ne put aboutir sur les conditions de réalisation de ce projet. 
En 2012, le docteur Jean-Mary Grateau, et le docteur Cécile Renoux (auxquels s’est jointe, depuis septembre 2013, le docteur Ludivine Barbeau) dont le cabinet n’est plus aux normes européennes, relancent le projet auprès des municipalités concernées. Un accord intervient en 2013 entre les deux communes, Cour-Cheverny renonçant à piloter le projet. 
Après concertation et consultation des autorités et organismes concernés (Préfecture, DDE, Agence Régionale de Santé, Conseil Général et Conseil Régional), l’accord se concrétise entre les trois médecins, deux infirmières libérales, mesdames Leseignoux et Brinet, et la municipalité de Cheverny. 
Bernard Sinet : « La solution choisie au départ consistait pour la commune à prendre en charge les frais d’avant projet, puis, en cas de réalisation, de fixer un loyer raisonnable. Le coût global de l’opération est de 500.000 € : la commune finance pour partie avec des fonds propres provenant d’une opération immobilière et pour une autre partie, par un emprunt dont le remboursement sera financé par les loyers perçus. Il n’y aura aucune incidence financière pour la commune dans les budgets à venir. Participent aussi au financement les fonds européens, le Conseil Général et le Conseil Régional (via les contrats de Pays de 3e génération), l’État avec la D.E.T.R., la réserve parlementaire. Je dois aussi remercier les membres de mon Conseil municipal qui ont toujours voté à l’unanimité les résolutions qui leur étaient soumises sur le sujet». 
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Bernard Sinet (Interrogé sur la qualification d’« antenne universitaire ») : « Je tiens à souligner le rôle prépondérant joué par le docteur Cécile Renoux, Maître de conférence à l’université François Rabelais de Tours et Chef de clinique au CHU de Tours qui, se préoccupant de la désertification médicale en milieu rural liée, en partie, à la désaffection des étudiants en médecine pour la médecine libérale, offre l’opportunité à la maison médicale de Cheverny de recevoir, pour effectuer leur stage, des étudiants (internes) en médecine ». (NDLR : pour attirer les plus jeunes, la région aide financièrement les étudiants en médecine qui effectuent leur stage en MSP). 

Le Cabinet d’Architecture et d’Urbanisme (CAU) de Selles-sur-Cher, choisi après appel d’offres, a proposé un projet, accepté avec quelques aménagements, et le permis de construire vient d’être délivré. La MSU de Cheverny sera située près du bourg, au lieudit « la Puce », à l’intersection de l’ancienne et de la nouvelle route de Romorantin. Rendez-vous donc à la fin de l’année ou au tout début 2015 pour l’inauguration. 
Avec cette nouvelle structure, qui vient s’appuyer sur les structures existantes à Cour- Cheverny, nos deux communes sont désormais à l’abri de la perspective de devenir à terme un désert médical. L’amélioration de l’offre de soins, notamment pour les gardes, sera appréciable. 
Cette réalisation entre dans le cadre de la mise en place du Plan Urgence Santé de la Région Centre en janvier 2012. L’objectif de 50 MSP financées à la fin 2013 est atteint et la Région vise les 100 MSP d’ici 2020. Cette solution d’aménagement médical du territoire est tout autant plébiscitée par les patients que par les professionnels de santé, et la MSU de Cheverny a sa place dans ce dispositif. 

Le HéronLa Grenouille n°22 - Janvier 2014

1 commentaire:

  1. Le Dr Jean Grateau était le seul médecin du departement à cette époque qui se soit déplacé pour assister à une commission d’ accident du travail a la préfecture et soutenir l’ accidenté.

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