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Charles-Antoine et Constance de Vibraye |
100 000 autres bulbes émaillent deux autres jardins, notamment le « Jardin des Apprentis » qui rejoint l’Orangerie.
Le public n’a pas été autorisé à admirer ces magnifiques réalisations cette année, suite aux directives gouvernementales qui n’ont pas permis l’ouverture des lieux de visite au week-end de Pâques comme espéré. Ce fut une grande déception. Charles-Antoine et Constance de Vibraye ont ouvert leurs portes à La Grenouille (avec les précautions sanitaires d’usage), afin de publier quelques images des jardins de ce début de printemps.
Depuis, la nature, sans cesse en mouvement, a à nouveau modifié
les couleurs et le château et le parc sont maintenant totalement accessibles
au public depuis le 9 juin.
Plusieurs jardins ou espaces verts ont été progressivement
aménagés dans le parc, dont un tout nouveau baptisé « Le jardin sucré ».
Il complète les autres espaces :
- le jardin potager ;
- le jardin des Apprentis ;
- le jardin de l’Amour ;
- le labyrinthe ;
- la vigne.
Le 19 mai, le château et le parc ont été rouverts au public
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« Les flux de touristes ont cependant été modifiés de par leur provenance : moins d’étrangers, mais les visiteurs français, notamment parisiens, sont venus en nombre. Très peu de groupes et pas de groupes d’enfants, trop compliqués à déplacer et à encadrer avec les contraintes sanitaires en vigueur. Et les autocaristes traditionnels ont une activité qui redémarre lentement, en particulier les points de ventes parisiens », nous précise Charles-Antoine de Vibraye.
Charles-Antoine et Constance de Vibraye ont géré la situation de crise au mieux, et seul l’avenir compte désormais. Quels enseignements peut-on en tirer ? Quels changements pérennes seront à prendre en compte ?
Charles-Antoine de Vibraye : « On regarde maintenant les choses d’une manière plus apaisée. Les comportements évoluent. Les modes de réservations sont impactés : les réservations digitales vont être difficiles à concilier avec les réservations physiques dans la mesure où les visiteurs veulent que leur réservation internet soit un « coupe-fil » qui leur évite les files d’attente sur place. Il faudra s’adapter, probablement en réservant des jours et des heures aux réservations digitales ».
L’heure est à l’optimisme,
tout au bonheur de retrouver nos espaces de liberté. Il plane pourtant un
parfum de méfiance envers un éventuel retour en force du virus à l’automne...
même si le pire n’est pas toujours sûr...
La Grenouille n°52 - Juillet 2021
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