Les jardins du château de Cheverny

Les jardins du château de Cheverny
Charles-Antoine et Constance de Vibraye
Tout était prêt ce week-end d’avril pour re­cevoir les visiteurs au château de Cheverny. Le parc avait été décoré pour la première année sur le thème de Pâques et les massifs de tulipes étaient superbement fleuris.

Les jardins du château de Cheverny
Pas moins de 250 000 tulipes multicolores for­ment un bandeau qui serpente jusqu’au jardin de l’Amour situé autour de la pièce d’eau.
100 000 autres bulbes émaillent deux autres jardins, notamment le « Jardin des Apprentis » qui rejoint l’Orangerie.
Le public n’a pas été autorisé à admirer ces magnifiques réalisations cette année, suite aux directives gouvernementales qui n’ont pas permis l’ouverture des lieux de visite au week-end de Pâques comme espéré. Ce fut une grande déception. Charles-Antoine et Constance de Vibraye ont ouvert leurs portes à La Grenouille (avec les précautions sanitaires d’usage), afin de publier quelques images des jardins de ce début de printemps.

Depuis, la nature, sans cesse en mouvement, a à nouveau modifié les couleurs et le château et le parc sont maintenant totalement acces­sibles au public depuis le 9 juin.

Plusieurs jardins ou espaces verts ont été pro­gressivement aménagés dans le parc, dont un tout nouveau baptisé « Le jardin sucré ».
Il complète les autres espaces :
- le jardin potager ;
- le jardin des Apprentis ;
- le jardin de l’Amour ;
- le labyrinthe ;
- la vigne.

Le 19 mai, le château et le parc ont été rouverts au public

Les jardins du château de Cheverny

Les jardins du château de Cheverny
Le week-end de Pentecôte (23-24 mai) qui a suivi cette réouverture a marqué un nou­veau départ prometteur de la saison touris­tique. Les visiteurs ont été au rendez-vous !
« Les flux de touristes ont cependant été mo­difiés de par leur provenance : moins d’étran­gers, mais les visiteurs français, notamment parisiens, sont venus en nombre. Très peu de groupes et pas de groupes d’enfants, trop compliqués à déplacer et à encadrer avec les contraintes sanitaires en vigueur. Et les auto­caristes traditionnels ont une activité qui redé­marre lentement, en particulier les points de ventes parisiens », nous précise Charles-An­toine de Vibraye.

Charles-Antoine et Constance de Vibraye ont géré la situation de crise au mieux, et seul l’ave­nir compte désormais. Quels enseignements peut-on en tirer ? Quels changements pérennes seront à prendre en compte ?

Charles-Antoine de Vibraye : « On regarde maintenant les choses d’une manière plus apai­sée. Les comportements évoluent. Les modes de réservations sont impactés : les réservations digitales vont être difficiles à concilier avec les réservations physiques dans la mesure où les visiteurs veulent que leur réservation inter­net soit un « coupe-fil » qui leur évite les files d’attente sur place. Il faudra s’adapter, proba­blement en réservant des jours et des heures aux réservations digitales ».
L’heure est à l’optimisme, tout au bonheur de retrouver nos espaces de liberté. Il plane pour­tant un parfum de méfiance envers un éventuel retour en force du virus à l’automne... même si le pire n’est pas toujours sûr...
Les jardins du château de Cheverny








Les jardins du château de Cheverny

Les jardins du château de Cheverny
Les jardins de l'Amour

Les jardins du château de Cheverny
Le "jardin sucré" et ses arbres fruitiers



Les jardins du château de Cheverny
La vigne

Les jardins du château de Cheverny
Le jardin potager



Les jardins du château de Cheverny
La labyrinthe


La Grenouille n°52 - Juillet 2021

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de nous donner votre avis sur cet article, de nous transmettre un complément d'information ou de nous suggérer une correction à y apporter